ROSSO ISTANBUL (ISTANBUL KIRMIZISI)

ROSSO ISTANBUL (Istanbul Kirmizisi)

De Ferzan Özpetek

Italie, Turquie / 2017 / 1h40 /  VOSTfr

L’histoire se passe dans le Bosphore, avec ses maisons rouges et le chant du muezzin, mais aussi les gratte-ciel, les lumières de la nuit et le bruit incessant des marteaux-piqueurs, pour construire une métropole moderne. Dans son onzième long-métrage, le réalisateur turco-italien Ferzan Ozpetek nous donne non seulement à voir, mais aussi à sentir, Istanbul, après vingt ans sans filmer sa terre natale (qu’il avait montrée dans ses deux premiers films, Hammam, le bain turc (1997) et Le Dernier Harem. Rosso Istanbul nous entraîne en effet dans un parcours intime vers ses racines, une immersion dans les souvenirs de jeunesse qui reprennent vie dans le regard triste et dépaysé du héros, Orhan, alter ego d’Ozpetek – car le film est tiré de son livre autobiographique du même nom (paru en 2013 chez Mondadori), et enrichi de personnages, de mystères et de coups de théâtre qui en font presque un thriller.